Pour en finir avec une histoire de la littérature sexiste, les Parleuses organisent des séances pour retrouver la mémoire… Chaque séance est itinérante et s’articule autour d’un binôme autrice contemporaine/autrice historique. Elle se déroule en trois temps : ateliers de lecture par arpentage et d’écriture, lecture d’un texte inédit et un podcast diffusé sur toutes les plateformes d’écoute. Pour cette 51^e séance, l’autrice metteuse en scène Rébecca Chaillon a eu envie de nous plonger dans l’œuvre d’Octavia E. Butler.

15h (2h)
Atelier d’écriture avec Rébecca Chaillon
ou
Atelier de lecture par arpentage avec Aurélie Olivier

18h (1h)
Lecture d’un texte inédit de Rébecca Chaillon sur sa relation à Octavia E Butler

Née à Pasadena en 1947, longtemps considérée comme une des femmes les plus connues dans le domaine de la science-fiction, Octavia E. Butler devient célèbre en 1979 avec Kindred, le récit d’une jeune fille qui voyage dans le temps et rencontre ses ancêtres esclaves. Lauréate du prix Hugo 1984 et 1985 dans la catégorie nouvelles et du prix Nebula 1994 pour La Parabole des talents, ainsi que du très prestigieux prix MacArthur Grant « Genius », elle est le premier écrivain de science-fiction à recevoir cette distinction. Octavia E. Butler est décédée en 2006 à Seattle, à 59 ans.

D’origine martiniquaise, Rébecca Chaillon passe son enfance et son adolescence en Picardie. En 2006, elle fonde la compagnie Dans Le Ventre avec laquelle elle propose des spectacles performatifs engagés. Après un premier solo-performance (L’Estomac dans la peau), Rébecca Chaillon est l’autrice du spectacle Où la chèvre est attachée, il faut qu’elle broute (2019) qui questionne par le corps les discriminations dans le football féminin. Depuis 2021, elle tourne avec ses spectacles Carte Noire nommée Désir et Whitewashing qui questionnent la place des femmxs noirxs, la construction du désir et les systèmes de domination. Plutôt Vomir que Faillir sa dernière création parle des adolescent.e.s et de la crise d »adulte qui les entourent. Le texte est publié dans le recueil Boudin Biguine Best of Banane publié aux éditions de L’Arche. (c) photo Su Cassiano