Christiane Rochefort (1917-1998) par Anne Kawala, 48e séance des Parleuses!
samedi 18 janvier, à partir de 11h
le gymnase, Lille, 7 Pl. Sébastopol
gratuit sur inscription
11h → 13h Ateliers d’écriture ou d’arpentage
14h Lecture d’un texte inédit d’Anne Kawala sur Christiane Rochefort
Pour en finir avec une histoire de la littérature sexiste, les Parleuses organisent des séances pour retrouver la mémoire… Chaque séance est itinérante et s’articule autour d’un binôme autrice contemporaine/autrice historique. Elle se déroule en trois temps : ateliers de lecture par arpentage et d’écriture, lecture d’un texte inédit et un podcast diffusé sur toutes les plateformes d’écoute. Pour cette 48e séance, imaginée dans le cadre de cette 13e édition du festival Littérature, etc, dédié au thème de l’enfance, avec la poétesse Anne Kawala, nous avons eu envie de revenir sur l’œuvre de Christiane Rochefort, autrice qui luttait, entre autres, contre la domination des adultes sur les enfants.
Anne Kawala est poétesse, performeuse et chercheuse en anthropologie et en études sur le genre. Tramé par des questions féministes (part & éd. Joca Seria, Le déficit indispensable, éd. Al Dante, Les paysages de Cristal Black (cycle de performance 2016-2020) ; Les aventures d’Orphée Foëne à Dos Romeriros, éd. Série Discrète, Au cœur du cœur de l’écrin, éd. Lanskine), le travail poétique que Kawala a développé entre 2008 et 2017 porte notamment sur les rapports entre oralité et scripturalité. La décision de suspendre ses publications et ses performances a été prise afin de mieuxappréhender la recherche et l’écriture scientifique, ainsi que pour approcher les féminismes militants et les recherches théoriques sur les questions de genre. Cette période lui a permis d’articuler, de façon concertée et pragmatique, enseignements et apprentissages. Installée depuis 3 ans en milieu rural (Haute-Loire), elle développe avec Marc Perrin la structure éditoriale sahus sahus éditions et sa résidence associée.
En rébellion contre toutes formes d’abus de pouvoir, y compris celui du langage, Christiane Rochefort (1917-1998) les pourfend dans son œuvre avec acuité et insolence. Elle a écrit une vingtaine de livres parmi lesquels l’essai Les enfants d’abord (1976)qui remet en cause l’éducation, l’école, et la place des enfants dans la société ou encore La porte du fond (1988), un roman sur l’inceste.