Littérature, etc.

Les parleuses

Mariama Bâ (1929-1981) par Penda Diouf, séance 36!

mercredi 22 mars à partir de 16h

Médiathèque de Bagnolet

Gratuit sur réservation

Réservations pour les ateliers et/ou la rencontre :
0183745935 / mediatheque.bagnolet@est-ensemble.fr

Pour en finir avec une histoire de la littérature sexiste, chaque mois, les Parleuses, organisent une séance de bouche à oreilles pour propager le matrimoine littéraire. Chaque séance s’articule autour d’un atelier d’écriture, d’un atelier de lecture par arpentage et d’une lecture d’un texte inédit.

Pour cette 36e séance imaginée avec la médiathèque de Bagnolet, c’est l’autrice historique Mariama Bâ qui sera mise à l’honneur par l’autrice contemporaine Penda Diouf.

16h (durée : 2h)
Atelier d’écriture avec Penda Diouf
ou
Atelier de lecture par arpentage avec Aurélie Olivier

18h30 (durée : 1h)

→ Lecture inédite – enregistrement du podcast

Penda Diouf écrit pour le spectacle vivant (théâtre, opéra, musique et danse). Ses pièces, éditées chez Quartett, sont traduites en allemand, anglais, arménien, tchèque, finlandais et ont été saluées par des prix. Elle anime également des ateliers d’écriture, à la maison des femmes de Saint-Denis dans le cadre du dispositif « Écrivain en Seine Saint Denis »,  à la MC93 ou avec le Théâtre auditorium de Poitiers. Elle est aussi co-fondatrice, avec Anthony Thibault, du label Jeunes textes en liberté, qui tend à accompagner les auteur.trice.s de théâtre contemporain et promeut une meilleure diversité de narration et de représentation sur les scènes de théâtre. 

Mariama Bâ est une figure iconique de la littérature sénégalaise. Née en 1929, elle est issue d’une famille traditionnelle musulmane. Suite à de brillantes études où son talent d’écriture est remarqué, elle devient enseignante. Très tôt, Mariama Bâ prend à cœur la défense des droits des femmes dans son pays : elle milite avec nombre d’associations féminines, comme le club Soroptimiste de Dakar, elle est désignée porte-parole des femmes à l’Assemblée Nationale : elle devient une voix importante de son pays et s’empare des débats publics.

La parution en 1979 d’Une si longue lettre lui vaut une reconnaissance internationale. Ce livre, traduit en 27 langues, a reçu de prestigieux prix littéraires, notamment le prix Noma en 1980. Il est considéré aujourd’hui comme un classique et comme un véritable manifeste féministe.

Elle meurt en 1981 d’un cancer, juste avant la sortie de son second roman, Un chant écarlate, aux éditions NEAS au Sénégal. Il est publié en France en 2022 aux éditions Les prouesses.